Club de lecture

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Pour lire l'ensemble des textes proposée depuis la saison 2009 à la saison 2018-2019 (onglet Nos archives) ou en utilisant ce lien ci_dessous :

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Saison 2023-2024 :

 

Lecture du mois de septembre 2023 :

 

Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gournelle

 

 

 

"Dans un roman qui fait partie d’un filon très apprécié par un large public, le « feel-good » et qui combine parcours initiatique et développement personnel, Laurent Gounelle nous immerge dans l’histoire d’un professeur de philosophie en deuil, passionné par Marc Aurèle, qui remontera le fleuve Amazone pour insuffler la haine dans une communauté indigène et venger ainsi le meurtre de son épouse.

Il imaginera un plan diabolique pour détruire psychologiquement la douce vie de ce peuple d’Amazonie ; mais au fil de son parcours initiatique, la vérité émerge peu à peu pour triompher. Nous nous sommes interrogés sur les caractéristiques de ce type d’écriture, caractérisé par un style narratologique parfois partiellement abouti, qui nous laisse sur notre faim."

 

 

Lecture du mois d'octobre 2023 :

 

Psychopompe de Amélie Nothomb

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ce nouveau roman, Amélie Nothomb revient sur les évènements qui ont jalonné son existence et qui ont nourri son œuvre. Fidèle à ses thèmes de prédilection, la soif, l’amour, la mort, elle y ajoute, avec force détails, la fascination que les oiseaux exercent sur elle. Elle voit en eux des psychopompes chargés d’escorter les âmes de défunts, créatures auxquelles elle s’assimile, ayant approché la mort de près. L’évocation des oiseaux lui permet un parallèle avec le mécanisme de l’écriture : Ecrire, c’est voler. C’est ce qui lui donne la force de ne pas sombrer.

Ce livre a suscité un débat passionné. L’autrice-par ses facultés d’introspection, sa grande culture, son usage maîtrisé du style, des métaphores et du vocabulaire, le tout souvent teinté d’humour acide et d’autodérision, son exposition médiatique-peut enthousiasmer ou agacer, mais ne laisse personne indifférent.

Amélie Nothomb conclut : « Je n’ai pas dit mon dernier mot ». Prenons-la donc « au mot » et attendons sa prochaine publication…

Psychopompe de Amélie Nothomb

Dans ce nouveau roman, Amélie Nothomb revient sur les évènements qui ont jalonné son existence et qui ont nourri son œuvre. Fidèle à ses thèmes de prédilection, la soif, l’amour, la mort, elle y ajoute, avec force détails, la fascination que les oiseaux exercent sur elle. Elle voit en eux des psychopompes chargés d’escorter les âmes de défunts, créatures auxquelles elle s’assimile, ayant approché la mort de près. L’évocation des oiseaux lui permet un parallèle avec le mécanisme de l’écriture : Ecrire, c’est voler. C’est ce qui lui donne la force de ne pas sombrer.

Ce livre a suscité un débat passionné. L’autrice-par ses facultés d’introspection, sa grande culture, son usage maîtrisé du style, des métaphores et du vocabulaire, le tout souvent teinté d’humour acide et d’autodérision, son exposition médiatique-peut enthousiasmer ou agacer, mais ne laisse personne indifférent.

Amélie Nothomb conclut : « Je n’ai pas dit mon dernier mot ». Prenons-la donc « au mot » et attendons sa prochaine publication…

 

Lecture du mois de novembre 2023 :

 

 

Ame brisée d'Akira Mizubayashi

 

 

 

 

Ce roman raconte des histoires qui s'entrelacent en harmonie, comme les partitions séparées d'une oeuvre musicale.

Il raconte l'histoire d'un violon, dont l'âme et les autres pièces furent brisées un jour de novembre 1938 à Tokyo, écrasées à coups de talon par une brute, un caporal de l'armée impériale japonaise de sinistre mémoire. Un violon qui, après restauration, aura retrouvé toutes ses qualités musicales – et peut-être plus ! – lors d'un grand concert donné à Paris au printemps 2005, soixante-sept ans plus tard.

Il raconte l'histoire de deux oeuvres musicales, le merveilleux quatuor à cordes Rosamunde de Schubert et la vivifiante Gavotte en rondeau pour violon seul de Bach, jouées dans des circonstances confidentielles et dramatiques en ce funeste jour de 1938, puis rejouées, en guise de commémoration, au printemps 2005 à Paris devant un public enthousiaste.

Il raconte l'histoire d'un homme, né à Tokyo sous le nom de Rei Mizusawa, dont l'âme fut brisée à l'âge de 11 ans en ce jour terrible de 1938 où son père disparut. Un homme dont l'âme se sera régénérée en France sous une autre identité, et qui aura consacré sa vie à la fabrication et à la réparation de violons. Un homme présent et célébré au concert du printemps 2005 à Paris.

En arrière-plan, il raconte aussi l'histoire d'un autre militaire japonais, un lieutenant mélomane, qui n'aura pas pu sauver le père de Rei, mais qui aura préservé l'enfant et ce qui restait du violon brisé. Et il raconte encore l'histoire de la petite fille de ce lieutenant, une violoniste prodige, vedette du fameux concert de 2005.

Il raconte enfin l'histoire d'un métier, celui des luthiers : des artisans à la patience infinie, capables de prendre le temps qu'il faut pour fabriquer et assembler à la main, au dixième de millimètre près, les pièces constituant les violons, ces instruments magiques sur lesquels des virtuoses interprètent les chefs-d'oeuvre des grands compositeurs.

L'auteur de cette fiction à la fois plurielle et unitaire est un Japonais né en 1951, du nom d'Akira Mizubayashi. Tombé amoureux de notre langue à l'adolescence, il a effectué deux séjours de trois ans en France, une première fois dans les années soixante-dix pour se perfectionner en français et épouser une Française, une seconde fois dans les années quatre-vingt pour suivre des études à Normale Sup. Depuis, il enseigne le français au Japon.

Akira Mizubayashi écrit directement en français, dans un style qui présente un je-ne-sais-quoi d'étrange. Lui-même avoue d'ailleurs que, « quoi que vous fassiez, une langue greffée vous reste toujours un peu étrangère ». le français est, selon son expression, sa « langue paternelle ». Son écriture est élégante, très soignée, très léchée, presque un peu trop, ce qui lui donne une tonalité un peu enfantine, presque naïve.

Même impression fugace de naïveté pour les événements imaginés par l'auteur. A l'exception de l'affreux militaire du début, les personnages sont tous gentils et bienveillants, comme dans les contes pour enfants. le livre est habilement construit en quatre parties nommées selon les mouvements de Rosamunde. de courts chapitres facilitent les sauts dans le temps et dans l'espace, ce qui entretient l'intérêt du lecteur, même si tout ce qui arrive est quelque peu prévisible.

Sans être une oeuvre incontournable, Âme brisée est un roman très facile et agréable à lire. Des passages m'ont sincèrement ému. Ceux qui sont consacrés à l'univers de la lutherie sont très intéressants.

Et j'ai écouté et réécouté les mélodies douces et mélancoliques des cordes de Rosamunde, qui touchent au sublime.

 

 

Lecture du mois de décembre 2023 : 

 

                   L'insoupçonnable légèreté de l'être ou La plaisanterie de Milan Kundera.

 

 

 

Le roman déroule l'histoire amoureuse d'intellectuels et d'artistes pendant le Printemps de Prague et l'invasion soviétique en août 1968. Mais Kundera ne se contente pas de filer la narration, il soulève la toile de fond et introduit ses réflexions sur l'existence. Il met ses personnages face à leur responsabilité d'être ou de ne pas être, face à l'amour, à eux-mêmes et aux autres, face aux tourments et  difficultés de chaque jour avec l'invasion et le retour de la dictature pure et dure. Ses protagonistes, l'un, Tomas, fuit le poids de la fidélité pour voler, léger, de maitresse en maitresse et va oscillant entre bravoure et lâcheté. L'autre, Téréza, est l'épouse fidèle, inquiète et jalouse. Nietzsche et Parménide sont convoqués tant sur la légèreté d'être que sur la pesanteur de l'existence. Qu'est-ce qui est vraiment positif, vraiment négatif ? Et Platon déboule pour nous rappeler que nous sommes tous à la recherche de l'autre, de l'unité perdue. 

 

 

Lecture du mois de janvier 2024

 

Le vent nous emportera, de Jojo Moyes. 

 

 

 

Née à Londres en 1969, Jojo Moyes a commencé comme journaliste avant de se tourner vers la fiction en 2002. Le vent nous emportera, publié en 2019, fut salué dès sa parution comme étant son meilleur livre. Ce roman, basé sur des faits réels, raconte l’histoire d’un groupe de bibliothécaires ambulantes qui parcourent les montagnes du Kentucky à dos de cheval pour distribuer des livres aux familles les plus déshéritées. Nous nous attachons très vite à ces cinq femmes, très différentes tant par leur personnalité que par leur passé, qui doivent affronter de nombreux dangers. On frémit, on sourit, on est captivé par le récit qui nous emporte à la vitesse du vent. 

 

 

Lecture du mois du 10 février 2024 : 

 

   

 La Bibliothèque des rêves secrets.- de AOYAMA, Michiko.

 

 

 

Ils sont cinq personnages à franchir le pas de la petite bibliothèque tenue par Sayuri Komachi à Tokyo. Leur point commun : ils ne sont pas satisfaits de leur vie, de leur travail... Ils ont tous des rêves au fond d’eux qu’ils n’osent pas réaliser de peur d’échouer. A chacun, la bibliothécaire pleine d’intuition, proposera un ouvrage totalement inattendu, loin de celui qu’ils étaient venus chercher. Mais ce livre se révèle comme le jalon qui leur permettra de réaliser leur rêve. Ce roman nous apprend qu’il n’est jamais trop tard pour cela. Il suffit juste de la bonne opportunité ou de la bonne rencontre, pour que les choses se présentent à nous, parfois différemment de la façon dont nous les imaginions, mais de la plus belle des manières.Parce que croire en soi, se faire confiance, permet d’avoir l’impulsion pour avancer, pour bousculer les incertitudes et oser affronter ce qui empêche la réalisation de ses rêves. Il y a un message d’espoir. Celui de rallumer la flamme intérieure qui s’est estompée.

 

 

Lecture du mois de mars  2024 : 

 

"Le pays de la liberté" de Ken FOLLET

 

 

 

L'auteur, Ken Follett est un écrivain britannique né en 1949.

Histoire d'un jeune mineur de charbon en Ecosse au XVIII ème siècle, et d'une aristocrate, Lizzie, que tout sépare. La quête de liberté en toile de fond, la Virginie en ligne de mire, une aventure où l'esclavage, l'amour et la haine sont inextricablement liés.

Animé par une soif de justice inaltérable, Mack, le jeune mineur, entre en conflit avec son propriétaire , puis avec le gouvernement britannique et se voit condamner à la déportation en Amérique. Le destin remet alors Mack et Lizzie l'un en face de l'autre, sur une terre de liberté à la mesure de leurs passions.

 

 

Lecture du mois d'avril 2024 :

 

 "Le livre des heures" de ANNE DELAFLOTTE MEHDEVI.

 

 

 

Marguerite vit sur le Pont Notre- Dame, fille, petite-fille d’enlumineurs , elle a une passion : peindre. Son frère jumeau est très malade, sa mère aigrie veut la marier afin de l’empêcher de réaliser son rêve.

Son parrain apothicaire lui présente Daoud. Marguerite ne résistera pas à cet amour interdit et malgré les difficultés réussira à intégrer l’atelier familial .

Marguerite nous transporte dans cet atelier médiéval et son monde de couleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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