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Le saviez-vous ? Il est à Limours une minuscule et délicieuse échoppe, toute de livres emplie.

Que l’on soit grand ou petit, vieux sage ou un peu fol, rêveur ou terre à terre, dans cet écrin délicat, chacun trouve lecture à son goût.

Depuis peu sur leur site raffiné et convivial, les libraires nous proposent des résumés d’ouvrages récents, nous parlent d’évènements littéraires, nous offrent la possibilité de commandes à distance…

Alors, n’hésitez plus, poussez la porte du 1bis rue du Couvent et visitez le site

http://www.librairie-interlignes.com/

 

 

 
 
 

 

 

 

Quelques poésies de l'année passée 

MAURICE UTRILLO

     

Le terme "Momo" pour le désigner est utilisé à bon escient ; j'ai refouillé dans "mes sources" et Francis Carco dans son ouvrage

"Vie et légende de Maurice Utrillo", l'utilise avant qu'on le nomme M. Maurice quand il connaît une grande célébrité.

Voilà pour la petite histoire, tout est authentique.

 

Il en a fréquenté des troquets
Des cabarets
Des caboulots, des bistrots,
Bien souvent le patron lui disait
« Tu me feras un tableau
Dis Momo
Si tu m’en fais un
Je t’offrirai du vin
Autant qu’il t’en faut » !
Il n’était pas si novice
Le petit Maurice
Mais il voulait satisfaire son vice.
Elevé par sa grand-mère
Qui pour le faire taire
Ajoutait un peu de vin
Dans le biberon du bambin,
Elle n’y voyait pas malice
La bave nourrice.
Sa mère Suzanne Valadon
Ne disait pas non
Quand au comptoir
On lui offrait à boire.
Il en avait vu défiler
Des fiancés, des amants
Des petits, des grands,
Toulouse Lautrec
A vécu avec !
Puis elle laissait tout tomber
Pour mieux recommencer.
Elle avait été belle
Et servait de modèle
Aux jeunes peintres du quartier
Aujourd’hui des célébrités.
Pendant la pose elle les observait
Et apprenait.
Renoir l’a peinte un jour de pluie
Charmant minois sous un parapluie.
Degas lui a donné des leçons
Il était fier de Valadon.
Tous étaient unanimes
Pour son art elle suscitait leur estime.
Pendant ce temps Maurice se cherchait
Il pouvait peindre, il le savait.
Paris, Montmartre
Les rues, les maisons
Etaient son domaine de prédilection.
Il les reproduisait.
Il était critiqué, mais il les vendait.
Sa mère lui disait :
« Dis Momo fais –moi des tableaux
Tu verras on l’aura notre vie de château » !
Qu’à cela ne tienne, elle est devenue châtelaine.
Il avait quelques amis
Pas toujours bien choisis, avec Modigliani
Ils n’ont pas parlé que de peinture,
Ils ont bu dans la démesure
Et dormi sous les ponts
Comme de simples vagabonds.
Ramassés par les agents
On les prenait pour indigents.
Plusieurs fois interné
En état d’ébriété.
La peinture l’a sauvé.
Désormais enfermé dans sa chambre
                      La fenêtre grillagée                                                              
Pour ne pas qu’il puisse jeter
Les objets qui lui servaient
Pour peindre des églises, des cathédrales
D’après des cartes postales.
Même l’église de Limours
A été reproduite à son tour.
Mais un jour la bonne amie
Lucie Valor
A subtilisé la poule aux œufs d’or,
En pyjama, dans un taxi
Avec Elle il est parti
Laissant Valadon et son jeune amant
Dans un certain dénuement.
Voici en quelques mots
L’histoire de Maurice Utrillo
Qui a trop côtoyé les bistrots.
Ame blessée, tourmentée
Infantile et pathétique,
Dans une œuvre authentique
Il nous a laissé le meilleur de lui-même
Surpassant tous ses problèmes.
                                                                              Lysiane Petit

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

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